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Resumes
Journal
Lemur Social Systems and Their Ecological Basis
Date Issued
1993
Author(s)
Sterling, Eleanor J.
Colquhoun, Ian C.
Rigamonti, Marco M.
White, Frances J.
Balko, Elisabeth A.
Fox, ElisaBeth A.
Goodman, Steven M.
O’Connor, Sheila
Langrand, Olivier
Macedonia, Joseph M.
Jolly, Alison
Rasamimanana, Hantanirina R.
Kinnaird, Margaret F.
O’Brian, Timothy G.
Crowley, Helen M.
Harcourt, Caroline S.
Gardner, Shea
Davidson, Jennifer M.
Sauther, Michelle L.
Sussman, Robert W.
Rafidinarivo, Elie
Ganzhorn, Jörg U.
Overdorff, Deborah J.
Meyers, David M.
Wright, Patricia C.
Morland, Hilary Simons
Pereira, Michael E.
van Schaik, Carel P.
DOI
10.1007/978-1-4899-2412-4_18
Abstract
Lors d’une étude de terrain réalisée pendant deux ans sur l’environnement et le comportement du aye-aye (Daubentonia madagascariensis) sur l’île de Nosy Mangabe, j’ai récolleté des données sur l’accouplement, la proximité et le comportement social de six mâles et deux femelles. Sur Nosy Mangabe, le Daubentonia mâle n’utilise pas l’espace comme les autres primates nocturnes étudiés jusqu’à ce jour. Les domaines vitaux des mâles se chevauchent considérablement, contrairement à ceux des femelles. Ceux-ci étant très étendus, il est difficile pour les mâles de défendre une femelle isolée et son territoire. Ce facteur, ainsi c)ue les résultats préliminaires des saisons asynchrones de reproduction, pourrait expliquer le fait que les mâles tendent à la polygynie et non à la monogamie, et qu’ils ne défendent pas les ressources à long terme. Cependant, certaines particularités de Nosy Mangabe, telles que sa surface restreinte, le manque de menaces prédatrices, le manque d’opportunités d’immigration et d’émigration, affectent vraisemblablement les espèces vivant sur cette île. Les résultats de cette étude montrent que les systèmes de répartition spatiale ne représentent pas de façon adéquate l’éventail des diversités dans les systèmes sociaux et les modes d’accouplement des différentes espèces; ils montrent également que ces critères ne devraient être considérés que comme des variables d’un premier ordre, déterminant les catégories de l’organisation sociale des primates nocturnes.